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C’est l’un des mets beaucoup prisés qui garnissent la cuisine béninoise. Préparé à base du voandzou encore appelé “pois bambara”, il consiste à faire bouillir les graines de la légumineuse jusqu’à ce qu’elles ne deviennent mangeables.
Le plat d’Azingokouin est servi avec soit de la friture, soit avec de l’huile, selon la préférence du consommateur. Dans l’un ou l’autre des cas, on peut l’accompagner avec du pain ou de la farine de manioc communément appelée “gari”.
Depuis quelques jours au Bénin, “Azingokouin” est devenu le plat le plus populaire. En effet, il s’agit de l’un des récents repas consommés par le président du parti politique le Libéral, Richard Boni Ouorou avant que n’éclate l’affaire de corruption présumée d’agent public. Une accusation dont il devra répondre les tout prochains jours, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), après sa garde-à-vue à la Brigade Économique et Financière (BEF) où il séjourne depuis le jeudi 15 mai 2025.
Dans une vidéo ayant circulé et diffusée à foison sur la toile, le président Richard Boni Ouorou s’est régalé avec un plat de “Azingokouin” qu’il a accompagné de 03 œufs bouillis.
Pour rappel, le voandzou est principalement cultivé dans les régions du centre et du sud Bénin. Avec sa teneur en minéraux, en vitamines C et en protéines, le voandzou permet de traiter naturellement les hémorragies et aurait des vertus aphrodisiaques.
✍🏾Gélias Gnonlonfoun
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