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La préoccupation devient de plus en plus inquiétante, face à la recrudescence des dégâts matériels et surtout humains qu’occasionnent les attaques terroristes successifs qu’enregistre le Bénin, dans sa partie septentrionale. Depuis décembre 2021 que le pays de Béhanzin a malheureusement intégré les pays africains victimes de ce fléau, au moins une centaine de Béninois dont des soldats ont déjà trouvé la mort, sans compter le nombre impressionnant de blessés, de déplacés, de déscolarisés, et puis quoi encore ?
Bien que l’armée béninoise s’évertue sans relâche à mener la lutte pour contrer le mal, aucune garantie de risque zéro n’est encore pour le moment, perceptible, alors que le Bénin est mondialement connu comme étant le pays du Vodou perçu comme de la force mystique.
Lorsqu’un sait qu’il existe des mesures de protection contre fusil dont la plupart des malfrats se servent pour réussir leurs opérations, pourquoi l’État béninois ne peut-elle pas changer de fusil d’épaule pour la garantie de cette lutte efficace ?
Un adage ne dit-il pas que lorsque vous vous retrouvez à court de moyens, on fait la politique de ses moyens ? En effet, lorsqu’on se réfère au triste bilan de la dernière attaque meurtrière qui a enregistré la perte de 12 soldats le 25 juillet 2024, une importante note est à prendre en compte : quatre (4) soldats retrouvés vivants parmi les quatorze (14) portés disparus grâce à leur gris-gris de disparition mystérieuse. Un argument palpable qui devrait rassurer et inspirer l’armée, pour rendre efficace la lutte antiterroriste au nord du Bénin.
✍🏾Loth HOUSSOU
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