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Âgé de 42 ans, un pasteur a ôté la vie à son épouse à l’aide d’une machette, pour des soupçons d’adultère. Le drame s’est produit dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mars 2025, dans la zone de gouvernement local d’Oron, l’État d’Akwa Ibom au Nigeria, après que le meurtrier ait bloqué tous les accès de son domicile aux riverains qui ont dû alerter la police.
Un pasteur qui tue son épouse à coups de machette, au nom de l’adultère. Selon les révélations de Timfon John, un agent de police de l’État d’Akwa-Ibom (PPRO), le pasteur nommé Victor Okoh est l’un des prédicateurs de l’Église chrétienne rachetée de Dieu (RCCG) de la localité, une congrégation religieuse bien connue au Nigeria (Redeemed Christian Church or God). Il a accusé sa femme de 38 ans, Victoria Okoh, d’avoir commis des actes d’infidélité qu’il n’a pas pu digérer.
En garde-à-vue au poste de police pour des enquêtes, il devrait être présenté au procureur de la République pour son procès dont la date reste encore inconnue du public. Le corps de de la dame a été déposé à la morgue de l’hôpital général, où une autopsie sera pratiquée pour faciliter les enquêtes ultérieures.
Selon des voisins du couple d’hommes de Dieu, tout a commencé la veille du drame où ils (les voisins) ont entendu une violente dispute s’éclater entre le pasteur et son épouse avant que la situation ne dégénère. Au cours de leur dispute, le pasteur aurait ordonné à sa femme de quitter sa maison pour s’installer chez ses parents.
Peu de temps après, le pasteur aurait appelé son épouse à l’intérieur de la chambre et a pris le soin de verrouiller la porte principale et le dispositif de sécurité extérieur, pour empêcher l’intervention des riverains pendant le déroulement de son opération de meurtre.
C’est ainsi qu’il s’est saisi d’une machette, pour frapper sa femme jusqu’à mort.
Pendant qu’il la frappait, la victime a appelé à l’aide, à maintes reprises. Dérangés par le bruit, les riverains se sont rassemblés autour de la maison, mais n’ont pas pu y accéder. Ils ont donc alerté la police qui est aussitôt venue sur les lieux. Mais hélas ! C’était déjà trop tard car l’irréparable s’était déjà produit.
La police a forcé la porte et découvert le corps sans vie et mutilé de l’épouse gisant à l’extérieur de la maison. La machette, soupçonnée d’avoir servi à l’agression, a été récupérée par la police comme pièce à conviction. Pour tenter d’échapper à son arrestation, le pasteur se serait caché dans le plafond de la maison. Mais il a finalement été découvert et appréhendé.
Bientôt devant le Procureur, le mis en cause sera inculpé pour le meurtre présumé en vertu des lois pénales de l’État. Mais ce sera après la conclusion des enquêtes de la police sur le corps de la victime.
✍🏾Yann ZINSOU
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